Des expositions vaginales répétées au conservateur nommé méthylisothiazolinone, couramment utilisés dans les produits cosmétiques et domestiques, induisent une douleur génitale persistante, dépendante du mastocyte, chez la souris ND4. Repeated Vaginal Exposures to the Common Cosmetic and Household Preservative Methylisothiazolinone Induce Persistent, Mast Cell-Dependent Genital Pain in ND4 Mice. Int J Mol Sci. (2019)
Des
expositions vaginales répétées au conservateur nommé méthylisothiazolinone, couramment
utilisés dans les produits cosmétiques et domestiques, induisent une douleur
génitale persistante, dépendante du mastocyte, chez la souris ND4. Int J Mol
Sci. (2019)
Des
antécédents d'allergies doublent le risque de vulvodynie, une douleur chronique
d'étiologie inconnue souvent accompagnée d'une augmentation du nombre de
mastocytes vulvaires. Les auteurs avaient précédemment établi la plausibilité
biologique de cette relation chez des modèles murins où des expositions
répétées aux allergènes oxazolone ou dinitrofluorobenzène sur la peau des
lèvres ou dans le canal vaginal de souris ND4 Swiss Webster consanguines
entraînaient une sensibilité tactile persistante et une augmentation locale du
nombre de mastocytes. Dans ces modèles, l'épuisement des mastocytes atténuait
la douleur.
Les
auteurs ont sensibilisé des souris femelles au méthylisothiazolinone (MI) - un
conservateur biocide utilisé dans les cosmétiques et les produits de nettoyage,
puis ils les ont confronté avec le MI ou une solution saline pendant dix jours
consécutifs dans le canal vaginal. Les souris ont développé une sensibilité tactile
persistante, une augmentation du nombre de mastocytes et d'éosinophiles dans le
vagin, ainsi qu'une immunoglobuline E sérique plus élevée. L'administration
intra-vaginale thérapeutique et préventive du Δ9-tétrahydrocannabinol a réduit
l'accumulation de mastocytes et la sensibilité tactile. Le MI est connu pour
causer une irritation de la peau et des voies respiratoires chez l'homme. Les
auteurs fournissent ici les premières preuves précliniques que des expositions
répétées au MI peuvent également provoquer des douleurs génitales provoquées
par une allergie.
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#methylisothiazolinone #tetrahydrocannabinol
Repeated Vaginal Exposures to the Common Cosmetic
and Household Preservative Methylisothiazolinone Induce Persistent, Mast
Cell-Dependent Genital Pain in ND4 Mice. Int J Mol Sci. (2019)
A history of allergies doubles the risk of vulvodynia-a chronic pain
condition of unknown etiology often accompanied by increases in numbers of
vulvar mast cells. We previously established the biological plausibility of
this relationship in mouse models where repeated exposures to the allergens
oxazolone or dinitrofluorobenzene on the labiar skin or inside the vaginal
canal of ND4 Swiss Webster outbred mice led to persistent tactile sensitivity
and local increases in mast cells.
In these models, depletion of mast cells alleviated pain. While exposure to
cleaning chemicals has been connected to elevated vulvodynia risk, no single
agent has been linked to adverse outcomes.
We sensitized female mice to methylisothiazolinone (MI)-a biocide
preservative ubiquitous in cosmetics and cleaners-dissolved in saline on their
flanks, and subsequently challenged them with MI or saline for ten consecutive
days in the vaginal canal. MI-challenged mice developed persistent tactile
sensitivity, increased vaginal mast cells and eosinophils, and had higher serum
Immunoglobulin E. Therapeutic and preventive intra-vaginal administration of Δ9-tetrahydrocannabinol
reduced mast cell accumulation and tactile sensitivity. MI is known to cause
skin and airway irritation in humans, and here we provide the first
pre-clinical evidence that repeated MI exposures can also provoke
allergy-driven genital pain.
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