Pour trouver des nutriments, les moustiques utilisent des composés organiques volatils (COV) émis par les plantes et les animaux hôtes. Ces ressources se chevauchent dans leur composition chimique, et une couche d’informations importante réside dans l’abondance relative des COV dans l’espace libre de chaque ressource. De plus, une grande majorité des humains utilise régulièrement des produits de soins personnels tels que des savons et des parfums qui ajoutent des COV d’origine végétale à leur signature olfactive. À l’aide d’un échantillonnage adapté et d’une spectrométrie de masse par chromatographie en phase gazeuse, les auteurs ont quantifié la façon dont l’odeur humaine est modifiée par l’application de savon. Ils ont montré que les savons modifient la sélection de l'hôte par le moustique ; certains savons augmentent l'attractivité de l'hôte et d'autres la réduisent. Les méthodes analytiques ont révélé les principaux produits chimiques associés à ces changement

  Importance ethnopharmacologique : la racine de consoude (Symphytum officinale L., Boraginacées) est utilisée depuis longtemps en médecine traditionnelle pour traiter différentes maladies. Il est recommandé en cas de gonflements, phlébites, contusions, ulcères gastro-duodénaux, maladies respiratoires et métrorragies. Actuellement, les préparations de S. officinale ne sont utilisées que par voie topique en raison de leurs effets cicatrisants, ainsi que pour réduire l'inflammation et le traitement des fractures, des lésions tendineuses, des articulations et des muscles douloureux. Bien qu’il s’agisse d’une matière végétale répandue, on sait peu de choses sur l’interaction des préparations de consoude appliquées en externe avec le microbiome de la peau humaine. Objectif de l'étude : l'étude vise à déterminer l'interaction entre le microbiote cutané humain et les extraits de racine de consoude, en suivant la biotransformation des constituants présents dans l'extrait